Saint Jacques de Compostelle Sur les pas des pèlerins

Le chemin de Compostelle en Haute-Saône est une étape incontournable pour les pèlerins et randonneurs en quête de sens et d’aventure. Chaque pas invite à la contemplation et à la rencontre, enrichie par l’hospitalité chaleureuse des habitants. Préparez-vous à vivre une expérience unique, alliant découverte patrimoniale et sérénité, sur ce chemin millénaire chargé d’histoire.

Un itinéraire incontournable

Compostelle, la destination fait rêver les marcheurs du monde entier. Le chemin voit défiler les paysages de Haute-Saône en conjuguant découverte patrimoniale et sérénité. En entrant dans le département, en provenance du Doubs, il reste au pèlerin en route vers Compostelle quelques deux mille cent-vingt-cinq kilomètres à parcourir pour atteindre son but. Au sortir de Haute-Saône, une fois Marnay atteinte, la distance n’est plus que de deux mille kilomètres, l’itinéraire se divisant en deux étapes à hauteur de Gy.

Ainsi le pèlerinage le plus médiatique emprunte-t-il le sol du département sur quelque deux cents kilomètres de chemins balisés.

Vue sur une porte du château de Marnay - Cité de caractère - Vallée de l'Ognon

Deux chemins proviennent, l’un de Strasbourg, l’autre de Suisse. Ils se fondent vers Héricourt. A Gy, le chemin de Bourgogne file vers Vézelay, le chemin de Franche-Comté se poursuit vers le Puy-en-Velay. Au total, une dizaine d’étapes du parcours millénaire divisent le parcours haut-saônois.

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La coquille comme symbole

Le balisage du Chemin de Compostelle est facilement reconnaissable : une coquille Saint-jacques jaune sur un fond bleu. Cette coquille traditionnellement associée à Saint Jacques, le saint patron des pèlerins. Selon la légende, les pèlerins qui se rendaient à Santiago de Compostela, où se trouve le tombeau de Saint Jacques, portaient souvent une coquille accrochée à leur chapeau ou à leur sac.

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Depuis les années 60, période à laquelle le pèlerinage a été remis à l’ordre du jour, la marche itinérante obéit à d’autres raisons que religieuses. On chemine pour des motifs d’ordres culturels, personnels, spirituels bien sûr. C’est un chemin où les gens vont à la découverte et à la rencontre d’eux-mêmes, parfois par le biais des autres. Certes, il existe autant de cas différents que de marcheurs, soucieux pour beaucoup de remises en question. Le chemin leur offre ça, dans le respect des valeurs qui sont les siennes : solidarité, partage et fraternité.

Balisage de Saint Jacques de Compostelle : la coquille jaune sur fond bleu

La variété et le charme naturel des paysages de prairies et de rivières, le caractère bien ancré dans le terroir des petites cités traversées, favorisent la contemplation et la découverte, qu’elle soit intérieure ou non. L’étape du soir peut être une belle opportunité d’ouverture à l’autre. En matière d’hébergement, il y a peu d’hôtels, quelques chambres d’hôtes, des gîtes, des accueillants familiaux et des accueillants jacquaires. Ces deux derniers essentiels : en Haute-Saône, l’accueil familial marche bien et facilite le choix des étapes.