Un femme pilote un bateau sans permis sur la Saône, en admirant le paysage alentour, en pleine nature préservée - Vesoul-Val de SaôneUn femme pilote un bateau sans permis sur la Saône, en admirant le paysage alentour, en pleine nature préservée - Vesoul-Val de Saône
©Naviguer sur la Saône|French Wanderers

Ma croisière En toute autonomie

Ahoy, matelots en herbe ! Prêts à larguer les amarres ? Prenez la barre d’un bateau sans permis, embarquez pour une aventure fluviale où vous serez le capitaine, voguez pendant plusieurs jours au gré de vos envies. Vivez comme un vrai loup de rivière, naviguez à votre rythme, et découvrez la liberté au fil de l’eau !

Logo de la destination Vesoul-Val de Saône en Haute-Saône - Version quadriLogo de la destination Vesoul-Val de Saône en Haute-Saône - Version quadri
©Logo de Vesoul-Val de Saône

Balade fluviale Sur la Saône

À Corre, les eaux du canal des Vosges se mêlent à celles de la Saône pour une traversée du département partagée par cyclistes et plaisanciers. Patrimoine et nature s’y dévoilent au fil de l’eau.

De Cendrecourt à Port-sur-Saône

A peu près à mi-parcours de l’espace navigable saônois, dominant la rivière, Port-sur- Saône, la cité bien-nommée, est atteinte en aval de la halte de Fouchécourt. Le port est installé en contre-bas, autrefois sous la protection ancestrale d’un château-fort construit au 12e siècle. Il faut imaginer dans le passé une activité intense ciblée sur le transport de produits agricoles et manufacturés. Le port de plaisance est vaste, équipé pour le séjour de courte durée ou pour la villégiature.

La saison de location à destination des plaisanciers s’étale en du 1er avril à la fin du mois d’octobre. Le reste de l’année est consacré à l’accueil des bateaux privés, à la location dans les ports et à l’entretien de la flotte.

Le tourisme fluvial, c’est l’occasion de voyager à une vitesse minimale. Il y a une certaine excitation au départ, et puis à la vitesse de 10 km/h, on se calme et on adopte un rythme paisible. La Saône est la seconde destination fluviale en France, elle comporte peu d’écluses, quelques biefs, dont celui de Rupt-sur-Saône. Voguer au fil de l’eau, sommeiller ou bouquiner sur le pont, tous les plaisirs sont à portée, y compris pêcher, se baigner, observer la nature, la faune, la flore, s’émerveiller de la rencontre avec un héron, un cygne, profiter des haltes pour visiter la région. Un véritable art de vivre.

Rassurez-vous, piloter une de ces embarcations ne requiert qu’une formation élémentaire.

Tout savoir Sur les croisières en autonomie

Pas d’inquiétude pour les débutants ! Une petite formation et des instructions claires vous permettront de maîtriser votre bateau en un rien de temps. La navigation deviendra vite un plaisir intuitif. Laissez-vous alors guider par le fil de l’eau, tout en admirant les paysages qui se dévoilent à chaque virage de la rivière.

Naviguer Entre histoire et nature

De Port-sur-Saône à Ray-sur-Saône

Nous sommes au cœur du département, à la croisée des chemins, cyclistes, pédestres, routiers. Entre Port-sur-Saône et Ray-sur-Saône, la rivière, large, sinueuse, paisible, paresse en harmonie avec les paysages qu’elle traverse : prairies, cultures, zones humides et petites cités riches d’un patrimoine architectural remarquable. Au sortir d’un méandre, il n’est pas rare de croiser un héron en surplomb de l’onde, de voir apparaître la façade d’un château, celui de Rupt-sur-Saône par exemple. A telle enseigne qu’on se prend à imaginer que le bateau est à l’arrêt, que c’est le décor qui bouge. A Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin, la halte nautique peut être mise à profit pour visiter la petite agglomération, Cité de caractère Bourgogne-Franche-Comté, admirer la façade de son château privé) autrefois demeure de la famille des princes de Beaufremont, flâner à la découverte de maisons à tourelles, fontaines et autres calvaires. Scey-sur-Saône jouit également d’une base de départ, où la société Locaboat propose des idées d’itinéraires thématiques.

Avant de rallier Ray-sur-Saône et son remarquable château.

Ainsi que le tunnel Saint-Albin, sans aucun doute l’ouvrage le plus spectaculaire sur le parcours des voies navigables de Haute-Saône, qui se situe entre Scey-sur-Saône et Rupt-sur-Saône, en descendant la rivière : la partie souterraine de ce tunnel-canal mesure six-cent-quatre-vingt-un mètres. Quand il a été envisagé, dans la première moitié du 19e siècle, il s’agissait de permettre le franchissement de péniches en évitant un méandre de la Saône sujet à l’ensablement, les bateliers gagnaient ainsi sept kilomètres.

C’est en 1882 que l’ouvrage fut ouvert à la navigation. De nos jours, quelques rares péniches empruntent encore ses voûtes humides, mais la navigation de plaisance constitue l’essentiel du trafic. Sur le merlon ont été disposés un circuit d’interprétation et quelques tables de pique-nique.

Au milieu du méandre, la halte nautique de Traves offre un point d’appui pour qui s’affranchit du passage sous le tunnel.

Au fil de la Saône

Expériences à vivre En Haute-Saône

Fermer